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12 juin - La caldeira de Tenerife, las Canadas del Teide, est née d'un effondrement et d'un glissement d'une partie de l'ancien cône somital dans la mer, il y a 170.000 ans environ. Les coulées successives ont ensuite comblé cette dépression et ont donné naissance au cône actuel, cerné par un rempart en conséquence beaucoup plus ancien.

Au milieu de ce chaos minéral ont subsisté les anciens coeurs de cratères ou de failles, qui apparraissent sous la forme de domes ou d'arêtes aussi appelés dykes, et qui forment l'ensemble de Los Roques. Un dyke fortement érodé forme une arche en forme de chaussure à talon, au sud de la caldeira au pied de la falaise.

Par endroit, les roches prennent des couleurs vives, notamment du vert et du bleu, et donnent les fameux Azuleos. Ces sites sont créés par altération hydrothermique, lorsque de l'eau entre en contact avec de la roche en fusion. S'ensuit un refroidissement rapide avec émission de gaz qui se dissolvent dans l'eau. Cette dernière altère la roche du fait de ses nouvelles propriétés chimiques.

Différentes coulées visibles, de couleurs et de forment variées. Obsidienne par endroit. Lave visqueuse en général, mais de la lave cordée ça et là tout de même à cause de la raideur de la pente. Dernière éruption en date : 1909 avec l'apparition du cône de Chinyero. Sur le flanc du Teide, une masse clair forme la Montana Bianca de couleur rose pâle.

Malgré l'environnement assez hostile (altitude, froid en hiver avec neige, chaud en été, et très sec !) certaines espèces ont colonisé ce milieu. Papillons et autres insectes pour la faune, et quelques plantes dont les véronique ou vipérines emblématiques.

Intérêt : plaine impressionnante avec toutes ses coulées de laves de toutes les couleurs ! Nombreux points de vue avec explications à la clef sur différents aspects géologiques.