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08 juin - Réveil à 4h du matin pour assister au lever de soleil au sommet du Teide... heureusement sans vent aujourd'hui ! La montée s'effectue dans le noir, lampe frontale obligatoire. 1h30 plus tard et 500m plus haut, ne reste plus qu'à attendre le lever du jour dans un air glacial. Le cratère, toujours actif, émet par endroit des vapeurs de soufre brulantes très commodes pour se réchauffer les doigts !

L'intérêt du coucher ou du lever de soleil là-haut, c'est de voir glisser l'ombre du Teide, un triangle presque parfait, entre la caldeira et l'horizon... Depuis le téléphérique, les 150m à gravir sont très difficiles à cause du manque d'oxygène, et c'est encore pire lorsque l'on passe dans les effluves d'une cheminée de soufre.

Pour la suite, intéressons-nous à la La randonnée du jour. Depuis le point de vue sur le Viejo, le sentier serpente d'abord sur une coulée de gros blocs de lave instables. C'est assez désagréable, les cailloux roulent facilement, y compris les plus gros qui sont en réalité très légers suivant la roche qui les compose. A l'approche du cratère, changement de surface, c'est maintenant une sorte de gravier légèrement orange et nettement plus pratiquable.

Le cratère Viejo est imposant avec ses 800m de diamètre. Le fond s'ouvre encore plus à l'extrémité sud-ouest, au bord de la plateforme. Celle-ci se serait formé lorsqu'un cratère secondaire aurait permis au cratère de se vider de son lac de lave. Un partie déjà refroidie serait resté en place et a donné naissance à ce plateau. La dernière éruption, qui remonte à 1798, a duré 92 jours et à couvert 5km².

Du Viejo, il existe 3 options pour rejoindre différents parkings le long de la route de la caldeira. Le N° 23 ramène aux Roques et au Parador, le n°28 à l'intersection de la route vers le sud. On poursuit ici sur le n°9 vers l'ouest. Celui-ci contourne le cratère et dévale la pente vers la faille éruptive de 1798. Plus bas, on arrive dans des champs de broussailles vertes et jaunes de plus en plus denses, et enfin on rejoint une forêt de petits pins sur le chemin parallèle à la route.